Mai 31

Le yin et le yang des nouvelles technologies

Récemment, je suis allé à un séminaire à New York, une conférence a montré comment ces dernières sont majoritairement reprochées. Elles imposent presque toujours à des séismes sociaux. Le télégraphe a été promis à disparaître quand est apparu le téléphone; le réfrigérateur a rendu superflu le laitier. Un intervenant a fait une démonstration pour montrer les deux visages du progrès. Il a utilisé un objet tout simple, qui est selon toute probabilité tout près de vous tandis que vous lisez ces lignes : le smartphone. Un appareil qui réunit à la fois un téléphone, une discothèque, un appareil photo et un ordi. Il présente un encombrement plus faible, mais il fournit une meilleure qualité, réclame pas autant d’assemblage et nécessite bien moins de matière.. Sa réussite a clairement été une catastrophe pour de nombreuses entreprises majeures : producteurs de CD et revendeurs, fabricants d’appareils photos, de GPS… Le smartphone s’est révélé être un vrai fléau pour ces secteurs. Pourtant, en supprimant tous ces appareils, il nous a livré de meilleures conditions de vie. C’est là tout « le paradoxe du progrès. Les innovations avivent un renforcement du niveau de vie mais mettent aussi les industries face à des ennuis ; elles engendrent leur dégringolade ou les inclinent à disparaître. L’accroissement de la richesse globale est seulement visible à terme ; mais au début, ce sont essentiellement les effets néfastes qui président : des employés de certaines industries se voient dépossédés de travail à cause de l’arrivée des nouvelles technologies. Des entreprises d’ameublement disparaissent avec l’émergence d’un fabricant suédois. Les petits magasins sportifs jettent l’éponge avec l’apparition de géants du marché. Ceux qui pâtissent de cette révolution technique critiquent surtout un regard négatif sur les nouveaux modèles d’entreprise. C’est pour cette raison que le progrès, malgré son incontestable utilité, est au départ très souvent perçu comme une régression. Mais il faut cependant retenir l’autre face de la médaille : l’arrivée de la nouvelle technologie conduit effectivement pas sans désastres et dépossède des salariés au chômage. Mais à l’inverse, l’innovation crée de nouveaux emplois et de nouveaux moyens d’augmenter la richesse. La conclusion de ce séminaire à Barcelone : la destruction est liée à la nouveauté : l’une ne va pas sans la seconde. Secourir les entreprises obsolètes est par conséquent inutile , car celles-ci sont destinées à la mort. Et l’argent engagé dans ces industries ne font que différer leur fin, quand il auraient pu avantager les secteurs porteurs. Les aides du gouvernement tétanisent ce mécanismede création et de destruction, et par là même le progrès.

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