Fév 28

J’ai sauté dans le vide

Dimanche dernier, j’ai effectué un baptême de chute libre à Narbonne. Ce jour-là, le ciel était dégagé, et j’avoue que j’ai été frappé par la magie de cette journée. Pourtant, j’avais lu de nombreux récits un peu partout pour savoir dans quoi je m’embarquais, mais j’étais encore très loin de la réalité. une cinquantaine de secondes. Cela fait donc cher la seconde, vu le prix du saut. Mais l’aventure prend place en réalité bien avant le saut en lui-même. Ca commence le matin même, quand on ouvre les yeux et qu’on est troublé par cette pensée : « c’est aujourd’hui que je vais sauter dans le vide, et confier à mon existence à un bout de toile devra me maintenir en vie ». Et je peux vous dire que ça révolutionne la façon dont on beurre ses tartines ! La plus petite phrase prend une nouvelle dimension. Entendre une phrase telle que « Bonne chance, surtout » suffit pour que le coeur batte la chamade. J’ai pris le chemin de l’aérodrome, où j’ai retrouvé les autres participants, et en particulier nos anges-gardiens. Puis on a eu droit au briefing, nous racontant comment un simple rectangle de tissu était censé nous permettre de nous en sortir. Après ça, les choses sérieuses ont commencé. Une fois équipés nous avons embarqué à bord de l’appareil. J’ai essayé de ne pas me laisser envahir par le stress. J’aime voyager en avion, mais les petits appareils, c’est le jour et la nuit. On s’est entassés comme des sardines à l’arrière de l’appareil, on a décollé. Durant le vol, je me fais l’effet d’un soldat novice attendant d’être largué sans avoir été entraîné en plein Vietnam. Tous les candidats au tandem semblent être un peu inquiets que moi. Ceux qui sautent en solo, parlent dans leur coin. Mais leurs voix paraissent distantes, étouffées sous le fracas du moteur. Soudainement, la porte s’ouvre : le premier duo s’apprête à sauter. Je croise le regard du candidat, un peu pâle. Une seconde après, il a plongé par la porte de l’avion. Mon tour est venu. Je prends position, j’obéis aux recommandations, et me retrouve prêt à sauter. Tout semble impossible, à tel point que je me demande si je suis vraiment là. Deux secondes plus tard, je lâche tout ce qui me retient à l’avion. C’est parti pour une cinquantaine de secondes d’euphorie. Un instant impossibles à décrire. Je tombe à une telle vitesse que l »air s’est changé en une substance tangible. Enfin, le parachute s’ouvre et me tire brusquement vers le haut. La chute est déjà terminée, mais ce moment n’est pas près de s’effacer ! Si vous voulez connaître les plaisirs de la chute libre, je vous mets le lien vers le site où j’ai trouvé mon baptême de chute libre!Davantage d’information est disponible sur le site de l’agence organisatrice de ce saut en parachute. Cliquez sur le lien.

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